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Canada- Loto-Québec prend un coup dur de 100 M$ US sur le Groupe JOA

By - 14 novembre 2014

Il a été confirmé que la société canadienne Loto-Québec a vendu sa participation de 35 pour cent dans Joa Casino, annulant ainsi son investissement de 100 millions de dollars américains dans le groupe de casinos français. Plus tôt cette année, Loto-Québec, l'agence gouvernementale qui développe et exploite des loteries au Québec, a expliqué que ses actions dans le groupe français JOA (anciennement Moliflor) ne valaient effectivement rien.

Ayant investi dans le Groupe Joa en 2005 dans le cadre de projets d'expansion en France, l'investissement de Loto-Québec s'est réduit à néant dans un marché frappé par la récession et les effets de l'interdiction de fumer. Entre 2009 et 2012, Loto-Québec a procédé à une radiation de 120.5 millions de dollars de son investissement dans le Groupe JOA dont les finances en 2014 endettaient l'entreprise de 631 millions de dollars américains avec une baisse des bénéfices de 10 pour cent au cours des 12 derniers mois. Au 31 mars 2014, les intérêts de Loto-Québec dans la société ont par la suite été déclarés sans valeur.

« Vous savez que cet investissement n’a pas donné les résultats escomptés et que la valeur de l’investissement était nulle. Il nous a semblé que dans les circonstances, c'était la meilleure affaire de donner notre part à de nouveaux acheteurs», a déclaré le directeur des communications de Loto-Québec, Jean-Pierre Roy. « Neuf ans plus tard, force est de constater que cet investissement n’a pas tenu ses promesses. »

Cela ne marque pas la fin pour Loto-Québec en France. La société conserve des intérêts dans deux casinos, dont l'un ouvrira ses portes l'année prochaine. Loto-Québec conserve 35 pour cent de ses actions dans deux casinos, avec des prêts contractés de 7.9 millions de dollars liés à ces installations. L'une d'elles, Seyne-sur-Mer, a ouvert ses portes l'année dernière et est rentable selon M. Roy. L'autre Giffaumont-Lac du Der, démarrera ses opérations l'année prochaine.

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