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Législation

France – L'Autorité Nationale des Jeux prend officiellement le relais en tant que régulateur français des jeux de hasard

By - 23 juin 2020

L'Autorité Nationale des Jeux (ANJ) a désormais officiellement remplacé l'Autorité nationale de régulation des jeux en ligne (ARJEL), unifiant les jeux de hasard français en un organisme de réglementation unique qui supervise toutes les formes de jeux de hasard en France, y compris les jeux en ligne, les casinos, les jeux hippiques. les jeux de courses et de loterie, qui représentent 78 pour cent du marché des paris en France.

Cette décision intervient avant la privatisation de La Française des Jeux (FDJ), qui appartient actuellement à l'État et détient le monopole des loteries.

En vertu de la nouvelle réglementation, l'ANJ agira comme un organisme unique pour superviser les jeux de hasard dans le pays, y compris les jeux en ligne, auparavant réglementés par l'ARJEL, les casinos, les courses de chevaux à Paris et les jeux de loterie, auparavant réglementés par le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Justice. Économie et Finances. Isabelle Falque-Pierrotin, qui présidait la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) jusqu'en janvier dernier, a pris la tête du lancement du nouveau régulateur en janvier 2020.

La présidente Isabelle Falque-Pierrotin a déclaré : « L'ANJ n'est pas un ARJEL élargi, c'est un nouveau projet qui nécessite de repenser la régulation. Elle doit adapter son intervention aux monopoles (FDJ et PMU) et aux acteurs jouant le plus souvent de manière anonyme dans les points de vente. Je souhaite mettre en place une régulation qui allie accompagnement et contrôle afin de mieux servir et protéger les joueurs.

Le Conseil des ministres a déclaré : « L'Autorité nationale des jeux de hasard (ANJ) deviendra l'acteur principal de la régulation des jeux de hasard en France. Cette nouvelle autorité administrative indépendante sera dotée de pouvoirs renforcés, sur un large éventail de compétences. Dans le secteur concurrentiel des paris sportifs en ligne, l'ANJ reprendra la mission de délivrance des licences aux opérateurs de jeux ou paris en ligne, désormais exercée par l'ARJEL. Elle verra ses pouvoirs de contrôle renforcés : l'autorité pourra en effet prescrire à un opérateur le retrait de toute communication commerciale incitant à jouer de manière excessive.

Le Conseil des ministres a approuvé le 2 octobre l'arrêté présenté par Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics.

Il prévoit également la privatisation partielle de la Française des jeux, qui devrait intervenir d'ici fin novembre.

Un porte-parole a ajouté : « Le gouvernement a voulu clarifier l'organisation de la régulation des jeux de hasard, afin de la rendre plus efficace et l'ordonnance codifie en premier lieu les quatre objectifs de la politique de l'État en matière de jeux de hasard ; nommément casinos, jeux en ligne, courses de chevaux et loteries.

« Il s’agit de « prévenir le jeu excessif et d’assurer la protection des mineurs ; garantir l'intégrité des opérations de jeu ; prévenir les activités frauduleuses ou criminelles ; pour assurer l’équilibre entre les différents canaux de jeu. Cette ordonnance précise également dans la loi les définitions précises des différents segments de jeux exploités, afin que chaque opérateur puisse développer ses activités dans un périmètre propre et sécurisé. L'offre de jeux sous droits exclusifs de La Française des Jeux (FDJ) comme celle des casinos font notamment l'objet d'une définition légale précise, qui n'existait pas auparavant dans la loi.

La nouvelle autorité administrative indépendante se verra dotée de pouvoirs renforcés, sur un large éventail de compétences.

« S'agissant de la FDJ et de la Mutuelle Parité Urbaine (PMU), l'exploitation de tout nouveau jeu sera soumise à l'autorisation préalable de l'ANJ. Cette autorisation pourra être retirée à tout moment si les objectifs de la politique de jeu ne sont plus respectés. Par ailleurs, la FDJ et le PMU doivent soumettre annuellement à l'approbation de l'ANJ leur programme de jeux de hasard, leur stratégie promotionnelle, leur plan d'action visant à prévenir le jeu excessif, le jeu des mineurs, la fraude ou le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Enfin, en dernier recours, le ministre du Budget peut suspendre ou interdire un jeu pour des raisons d'ordre public.

« En matière de paris sportifs en ligne, l'ANJ reprendra la mission de délivrance des licences aux opérateurs de jeux en ligne ou parisiens, désormais exercée par l'ARJEL. Elle verra ses pouvoirs de contrôle renforcés : l'autorité pourra en effet prescrire à un opérateur le retrait de toute communication commerciale incitant à jouer de manière excessive.

« Sur le secteur des casinos : les compétences de l'ANJ se concentreront sur la lutte contre le jeu excessif. La réglementation de cette activité pour ses autres aspects continuera cependant à relever de la responsabilité du ministère de l’Intérieur.

L'ANJ développe deux cadres de référence dont le premier porte sur la prévention du jeu problématique et la protection des mineurs, tandis que le second porte sur la prévention de la fraude, du blanchiment et du financement du terrorisme.

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