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Législation

France – Un nouvel organisme de réglementation supervisera les jeux de hasard en France à partir de 2020

By - 7 Octobre 2019

Au milieu d'une vague de nouvelles législations sur les jeux, les autorités françaises ont annoncé qu'une nouvelle autorité nationale des jeux serait créée, appelée L'Autorité nationale des jeux (ANJ), pour remplacer l'actuel régulateur, l'Autorité nationale de régulation des jeux en ligne (ARJEL).

Cette décision intervient avant la privatisation de La Française des Jeux (FDJ), qui appartient actuellement à l'État et détient le monopole des loteries.

En vertu de la nouvelle réglementation, l'ANJ agira comme un organisme unique pour superviser les jeux de hasard dans le pays, y compris les jeux en ligne, actuellement réglementés par l'ARJEL, les casinos, les courses de chevaux à Paris et les jeux de loterie, actuellement réglementés par le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Économie et Finances. Isabelle Falque-Pierrotin, qui présidait la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) jusqu'en janvier dernier, prendra la tête du nouveau régulateur qui sera lancé en janvier 2020.

Le Conseil des ministres a déclaré : « L'Autorité nationale des jeux de hasard (ANJ) deviendra l'acteur principal de la régulation des jeux de hasard en France. Cette nouvelle autorité administrative indépendante sera dotée de pouvoirs renforcés, sur un large éventail de compétences. Dans le secteur concurrentiel des paris sportifs en ligne, l'ANJ reprendra la mission de délivrance des licences aux opérateurs de jeux ou paris en ligne, désormais exercée par l'ARJEL. Elle verra ses pouvoirs de contrôle renforcés : l'autorité pourra en effet prescrire à un opérateur le retrait de toute communication commerciale incitant à jouer de manière excessive.

Le Conseil des ministres a approuvé le 2 octobre l'arrêté présenté par Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics.

Il prévoit également la privatisation partielle de la Française des jeux, qui devrait intervenir d'ici fin novembre.
Un porte-parole a ajouté : « Le gouvernement souhaite clarifier l'organisation de la régulation des jeux de hasard, afin de la rendre plus efficace et l'ordonnance codifie en premier lieu les quatre objectifs de la politique de l'État en matière de jeux de hasard ; nommément casinos, jeux en ligne, courses de chevaux et loteries.

« Il s’agit de « prévenir le jeu excessif et d’assurer la protection des mineurs ; garantir l'intégrité des opérations de jeu ; prévenir les activités frauduleuses ou criminelles ; pour assurer l’équilibre entre les différents canaux de jeu. Cette ordonnance précise également dans la loi les définitions précises des différents segments de jeux exploités, afin que chaque opérateur puisse développer ses activités dans un périmètre propre et sécurisé. L'offre de jeux sous droits exclusifs de La Française des Jeux (FDJ) comme celle des casinos font notamment l'objet d'une définition légale précise, qui n'existait pas auparavant dans la loi.

La nouvelle autorité administrative indépendante se verra dotée de pouvoirs renforcés, sur un large éventail de compétences.
« S'agissant de la FDJ et de la Mutuelle Parité Urbaine (PMU), l'exploitation de tout nouveau jeu sera soumise à l'autorisation préalable de l'ANJ. Cette autorisation pourra être retirée à tout moment si les objectifs de la politique de jeu ne sont plus respectés. Par ailleurs, la FDJ et le PMU doivent soumettre annuellement à l'approbation de l'ANJ leur programme de jeux de hasard, leur stratégie promotionnelle, leur plan d'action visant à prévenir le jeu excessif, le jeu des mineurs, la fraude ou le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Enfin, en dernier recours, le ministre du Budget peut suspendre ou interdire un jeu pour des raisons d'ordre public.

« En matière de paris sportifs en ligne, l'ANJ reprendra la mission de délivrance des licences aux opérateurs de jeux en ligne ou parisiens, désormais exercée par l'ARJEL. Elle verra ses pouvoirs de contrôle renforcés : l'autorité pourra en effet prescrire à un opérateur le retrait de toute communication commerciale incitant à jouer de manière excessive.

« Sur le secteur des casinos : les compétences de l'ANJ se concentreront sur la lutte contre le jeu excessif. La réglementation de cette activité pour ses autres aspects continuera cependant à relever de la responsabilité du ministère de l'Intérieur. »

Enfin, l'ordonnance précise les modalités de la privatisation de FDJ et organise le contrôle étroit que l'Etat gardera sur l'entreprise en conservant une place au niveau de la direction et du conseil d'administration aux côtés des administrateurs représentant l'Etat, avec le pouvoir de s'opposer à toute problématique. décisions de l'entreprise.

Légende : Isabelle Falque-Pierrotin

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