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Caesars Digital : traduire le succès terrestre en iGaming

Across North America, Caesars’ iGaming offering is currently available in four U.S. states and Ontario, Canada. Matthew Sunderland, SVP of iGaming, explains how Caesars Digital is looking to increase its share of an eye wateringly lucrative pie over the coming years with a focus on quality over quantity.

Qu'est-ce qui différencie l'offre iGaming de Caesars Digital des autres opérateurs nord-américains ?

Notre avantage concurrentiel global remonte à notre héritage physique. Caesars est la première société de jeux en Amérique du Nord en termes de propriétés et de distribution – avec la plus grande base de données de fidélisation de la clientèle. À long terme, je souhaite reproduire ce statut dans notre activité en ligne.

iGaming a servi de complément à la croissance de notre activité physique existante. L'engagement à développer notre offre iGaming tout en dépensant simultanément des centaines de millions de dollars pour des améliorations physiques de nos destinations est intentionnel car les deux sont compatibles et mutuellement bénéfiques.

We currently have a strong and growing iGaming business with a roadmap of product improvements that are going to be rolled out towards the back of 2023. More recently, we’ve started bolstering our game catalogue by adding in some of the top-performing content in North America. We have recently penned studio partnerships with the likes of PlayAGS, DWG, and Pariplay to go alongside the additional iGaming product improvements that our team has been focused on.

Caesars is one business and while there are different business lines, everyone works together. It’s not divided up which is really refreshing, and I work with the brick-and-mortar and loyalty teams regularly. iGaming will become much more relevant as we continue to scale in terms of building up the number of omnichannel customers and honing how we reward, retain and communicate with those customers as a single brand.

Je me concentre actuellement sur trois domaines. Premièrement, des titres de jeux omnicanaux les plus performants qui fonctionnent bien à la fois en numérique et en physique. C'est important pour organiser des promotions croisées auprès des clients, par exemple, jouez à ce jeu à Caesars Atlantic City et continuez à jouer chez vous sur notre application de casino iGaming pour doubler les points Caesars Rewards.

Deuxièmement, nous établissons des relations avec des studios de jeux réputés. À notre ordre du jour, il y a davantage de contenu exclusif de ces fournisseurs de jeux et potentiellement notre propre contenu de marque IP – pas seulement pour Caesars – mais pour nos marques historiques comme Horseshoe, Flamingo, Harrah's et Tropicana. Il existe une gamme complète de marques au sein de la famille Caesars que j’ai hâte d’explorer davantage.

Troisièmement, fournir le meilleur contenu de sa catégorie à nos clients VIP existants. Il est important de connaître le fonctionnement du marché et de déterminer s'il est prudent de proposer un jeu numérique ou un titre physique à certains segments de clientèle. La qualité plutôt que la quantité avec une approche appropriée ira loin.

Quel rôle important jouera iGaming si la part de marché globale de Caesars Digital doit dépasser celle de BetMGM, DraftKings et FanDuel ?

L’opportunité de développer notre activité iGaming est énorme. Les revenus mensuels du casino en ligne dans le New Jersey sont d'environ 150 millions de dollars. Cela représente une somme d’argent importante pour un État qui compte environ sept millions de clients éligibles. En revanche, les revenus en ligne dans le Michigan en 2022 s'élevaient à 1.5 milliard de dollars… nous ne parlons donc pas de petits chiffres.

North American players are by nature casino customers. They have something that doesn’t exist in Europe. While Europe has brick-and-mortar casinos, there are not mega hotel destination resorts like there are across the North America. Gambling is built into the North American DNA. iGaming is the bedrock and foundation of any digital gaming business in Europe and in North America iGaming will only continue to grow.

I recently read a statistic that only 13 per cent of the U.S. adult population has access to legal online casino products, that speaks to the potential of this industry. There is constant chatter about other states regulating – and you just need to look at the ramp up in Michigan over the last two years to see the high demand that already exists. This will bolster everybody’s market share, ours and our competitors.

Parmi les six États qui ont légalisé l'iGaming jusqu'à présent, l'offre iGaming de Caesars est disponible dans le New Jersey, la Pennsylvanie, le Michigan et la Virginie occidentale. Comment évalueriez-vous le paysage iGaming dans ces quatre États ?

Le New Jersey est un pilier. Les jeux en ligne sont disponibles depuis fin 2013. Le Michigan n'existe que depuis quelques années et a largement dépassé le New Jersey. À l’heure actuelle, il existe différents clients selon l’État.

New Jersey players are much savvier now in terms of promotions and game content. In the early days of Michigan, land-based titles available digitally offered customers a sense of comfort rather than just pushing digital-only content. We’ve had to educate this player base. West Virginia is relatively small in terms of the overall population so it’s tougher. There are multiple active operators and the pool to fish in is smaller.

With all these states it’s about product innovation. I don’t think we’re seeing enough of that in our industry across North America or Europe. Every state is a new market. Localised content works and omnichannel promotions typically depend on what retail casinos are available in that state. There is no catch-all.

State by state player differences can be stark. Some games we launch that are extremely popular in Europe just don’t take in the U.S. despite a healthy marketing push. But there are some similarities. Jackpots attract players. Currently, games with complicated promotion mechanics don’t tend to fly as well in North America as they do in Europe. That’s just the maturity of the business.

En plus de ces quatre États, le casino en ligne Caesars est également opérationnel en Ontario. Que pensez-vous du lancement ? Croyez-vous que l’Ontario deviendra l’un des marchés les plus solides du continent ?

Ce sera. Le Canada grandira à mesure que de nouveaux territoires réglementeront. Ce qui est intéressant au Canada, c'est qu'il s'agissait d'un marché gris, donc les gens opéraient déjà avant qu'il ne soit réglementé. Les clients jouaient déjà au casino en ligne, ce qui rendait le lancement sur le marché à la fois facile et difficile.

Cela signifiait que certains opérateurs qui n'allaient pas rester sur le marché sont partis et que certains opérateurs qui voulaient entrer sur le marché sont arrivés, mais la clientèle était différente de celle d'un État nouvellement réglementé dans la mesure où ils maîtrisaient déjà l'iGaming.

It’s been an interesting journey in Ontario so far. It seems that Ontario players really favour live dealer as a product line – certainly in our business where there is a higher percentage in proportion of player versus other North American states. Each state or territory has its own nuances. One unifying product is that everyone likes playing Blackjack, be it RNG or live dealer.

Quelles sont vos attentes pour le marché iGaming de New York au fur et à mesure de son ouverture ?

Si et quand le marché new-yorkais s’ouvrirait à l’iGaming, ce serait évidemment énorme. Nous avons constaté un grand succès avec les paris sportifs dans l'État et nous serions ravis de pouvoir lancer iGaming.

Si l’occasion nous en était donnée, nous sommes convaincus que nous pourrions offrir à nos clients la possibilité de profiter du jeu numérique de manière responsable grâce à notre engagement de plusieurs décennies en faveur du jeu responsable et de l’éducation au jeu responsable.

En quoi l'approche du marché de Caesars Digital diffère-t-elle selon que Caesars Sportsbook est déjà en ligne et propose des paris sportifs ?

If we have a sportsbook operating in a state that regulates iGaming, there is clearly a large amount of cross-sell to be had particularly when there are inflection points such as major sporting events. We will continue to remain focused on that growth and invest from a tech perspective with product enhancements.

Nous avons acquis des clients et nous nous efforçons de les fidéliser. À l’heure actuelle, nous avons encore beaucoup à faire dans iGaming. Nous sommes aujourd’hui très concentrés sur la fidélisation et l’amélioration des joueurs en utilisant l’automatisation et les offres omnicanales.

Actuellement, nous nous concentrons sur l'amélioration des produits. De toute évidence, nous générons des revenus en direct, mais en parallèle, nous augmentons nos produits – pas seulement dans le contenu des jeux, mais aussi dans notre expérience de croupier en direct, l'UX de nos applications, la façon dont nous communiquons avec les clients, la segmentation et le lien vers notre omnicanal. et base de données Caesars Rewards.

Caesars jouit déjà d’une grande notoriété de marque. Tout le monde a entendu parler de Caesars, nous n'avons donc pas besoin d'acheter la notoriété de la marque. Ceci est utile lorsqu’il s’agit de se lancer dans un nouvel état ou territoire.