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France – Partouche porte plainte pour implication des médias dans les arrestations de Casino 3.14

By - 21 mai 2018

Le groupe de casinos français Partouche a porté plainte pour violation du secret de l'entreprise contre ce qu'il appelle « la campagne médiatique de discrédit orchestrée par la police » suite à la médiatisation d'un membre clé de son personnel du casino 3.14 de Cannes.

Trois gérants de casino ont été arrêtés par la division de police du Service central des courses et des jeux (SCCJ) dans le cadre d'une enquête pour « blanchiment d'argent et évasion fiscale », « détention illégale d'un casino » et « abus du bien social ».
Quatre autres personnes ont été arrêtées à Nice. Les enquêtes se sont concentrées sur les parties de poker jouées au cours des 18 derniers mois, d'abord au Palm Beach puis dans son casino de remplacement, le 3.14. Les jeux se déroulaient dans des salles privées, le montant joué étant jusqu'à 20 fois supérieur au montant officiellement déclaré par le casino. Cela aurait entraîné un manque à gagner de près de 1.5 M€ et une taxe de près de 750,000 XNUMX €.

Partouche se demande désormais pourquoi les médias étaient présents au moment des arrestations.

"Dès le début de la perquisition menée le 11 mars 2018 au casino 3.14 de Cannes, un caméraman était présent aux côtés des enquêteurs, ce qui a surpris le groupe Partouche", précise-t-on. « Les images qualifiées d'« exclusives » par M6, qui a été le premier média à relayer les informations relatives à cette opération, n'ont pu être réalisées que sur la base d'informations émanant des services de police et avec leur accord. Quelques jours plus tard, le 19 mars 2018, le chef du Service central des courses et des jeux (SCCJ) accordait une interview sur France Bleu Azur au sujet de l'enquête.

« La campagne médiatique de discrédit contre le groupe Partouche a ainsi été clairement orchestrée par la police, alors que le code de procédure pénale donne au seul procureur de la République le droit de s'exprimer lors d'une procédure en cours. Les médias, alimentés par des fuites calculées, ont largement fait écho à la perquisition et à l'enquête du casino 3.14 en général, citant des allégations de blanchiment d'argent, d'évasion fiscale et de délits de tenue de casino. Cela n'avait aucun rapport avec la réalité des faits. Comme l'avait annoncé le Procureur de la République dès le 12 avril 2018, les deux collaborateurs impliqués sont exclusivement soupçonnés d'abus de biens sociaux, éventuellement au détriment du casino. »

« Le Groupe Partouche et sa filiale Casino 3.14 à Cannes sont donc victimes de ce potentiel délit d'abus de biens sociaux. A ce stade, Groupe Partouche considère que le délit d'abus de biens sociaux n'est nullement constitué. »

« Un mois après ces annonces infondées, le casino reste ouvert. L'exploitation d'Omaha Poker qui avait été suspendue par décision unilatérale du SCCJ a repris, avec l'accord exprès de la Direction des Libertés Civiles et Juridiques, dans les mêmes conditions qu'auparavant. »

Partouche a déclaré que Casino 3.14 et lui-même « entendent demander une réparation complète pour le préjudice qu'ils ont respectivement subi en raison des informations malveillantes et dirigées, divulguées dans les médias, qui ont accompagné cette prétendue affaire. Ce battage médiatique a provoqué, en 48 heures, la chute du cours de l'action en Bourse, de plus de 20 pour cent, soit 65 millions d'euros retirés de sa capitalisation boursière.

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